Samedi, le 30 janvier
Déjà une semaine que nous avons quitté le cocon douillet de notre petite auberge, livrés à nous-mêmes dans cette cité étendue de Ouagadougou. Nos conditions de vie ont changé de façon abrupte.
Tout d’abord l’aménagement dans notre petite maison. Un peu chaotique. Dans le fin-fond d’une périphérie au nord de la ville, pas très loin des barrages et du parc urbain. Un trois-pièces plutôt neuf avec des meubles de base. Il y a eu des problèmes de plomberie, il a fallu installer l’électricité, l’eau. Heureusement, nous avons Bouba, l’homme à tout faire de VSO qui se démène à gauche et à droite. Et il y a aussi, évidemment, Pierre qui n’arrête pas de nettoyer, faire les achats, aider Michelle qui a également aménagé dans une maison similaire en même temps, tout près, juste au coin.
Notre maison est entourée de hauts murs de béton pour nous protéger de l’extérieur et de la poussière, cette fameuse poussière qui s’infiltre partout. La rue est en terre, comme la majorité des rues tout autour. Notre premier voisin est un couturier bien talentueux. Déjà, nous lui avons donné du linge à rapiécer. Juste en face, une case avec beaucoup d’enfants et des jeunes femmes qui tissent des pagnes. Nous sommes chanceux car ils parlent le français. Beaucoup autour ne parlent que le Mooré, la langue d’ici. Quand les enfants nous voient passer, ils viennent nous saluer, tout souriants, ils nous tendent la main. J’ai déjà appris quelques mots : Kibare (comment ça va ?), Barka (merci), Nei beogo (bonjour). Ils sont tout surpris et bien contents quand nous les saluons dans leur langue.
Pour aller au centre-ville, ça prend l’autobus ou un taxi. Vingt minutes environ. Mais c’est là que tout se passe : les achats importants et les sorties culturelles. Justement, hier nous sommes allés au restaurant « Le verdoyant » pour manger des brochettes de poisson et de la pizza avant d’aller vois le film « Le président a-t-il le sida? » au Centre Culturel Français. Un film haïtien sur le sida qui manquait peut-être de subtilité et qui était un peu long mais dont le message était bien concret. Nous étions avec Michelle, Nathalie et Titki, un collègue VSO arrivé six mois plus tôt et qui travaille au même endroit que Michelle.
Le boulot maintenant. Déjà lundi, j’étais en poste. Présentée par Daouda, gestionnaire de programme chez VSO, j’ai revu Mme Tiema la présidente d’UFROAT, fait la connaissance de Mme Diarra la vice-présidente qui est basée à Bobo Diolasso et commencé à travailler avec Laetitia, la secrétaire permanente qui est mon homologue. Mon mandat est clair. Je dois aider à l’élaboration du plan stratégique de l’UFROAT qui doit être finalisé pour le 31 mars afin d’être présenté à un organisme de coopération pour fins de subventions. Donc, il n’y a pas de temps à perdre et, toute la semaine, nous avons travaillé fort à établir le plan de travail avec ses échéanciers et commencé la planification d’un atelier de réflexion regroupant tous les organismes membres de l’UFROAT. C’est un plaisir de travailler avec Laetitia. Nous sommes sur la même longueur et elle me fait découvrir plein de détails intéressants sur sa vie et son environnement. Mon horaire de travail est de 9h à 15h. Le midi, nous mangeons soit dans notre petit local avec un plat de riz, de foufou ou de tô que nous partageons, soit au petit resto sénégalais qui confectionne ces plats. Il faut dire qu’avec cette chaleur, je n’ai pas très faim.
Déjà une semaine que nous avons quitté le cocon douillet de notre petite auberge, livrés à nous-mêmes dans cette cité étendue de Ouagadougou. Nos conditions de vie ont changé de façon abrupte.
Tout d’abord l’aménagement dans notre petite maison. Un peu chaotique. Dans le fin-fond d’une périphérie au nord de la ville, pas très loin des barrages et du parc urbain. Un trois-pièces plutôt neuf avec des meubles de base. Il y a eu des problèmes de plomberie, il a fallu installer l’électricité, l’eau. Heureusement, nous avons Bouba, l’homme à tout faire de VSO qui se démène à gauche et à droite. Et il y a aussi, évidemment, Pierre qui n’arrête pas de nettoyer, faire les achats, aider Michelle qui a également aménagé dans une maison similaire en même temps, tout près, juste au coin.
Notre maison est entourée de hauts murs de béton pour nous protéger de l’extérieur et de la poussière, cette fameuse poussière qui s’infiltre partout. La rue est en terre, comme la majorité des rues tout autour. Notre premier voisin est un couturier bien talentueux. Déjà, nous lui avons donné du linge à rapiécer. Juste en face, une case avec beaucoup d’enfants et des jeunes femmes qui tissent des pagnes. Nous sommes chanceux car ils parlent le français. Beaucoup autour ne parlent que le Mooré, la langue d’ici. Quand les enfants nous voient passer, ils viennent nous saluer, tout souriants, ils nous tendent la main. J’ai déjà appris quelques mots : Kibare (comment ça va ?), Barka (merci), Nei beogo (bonjour). Ils sont tout surpris et bien contents quand nous les saluons dans leur langue.
Pour aller au centre-ville, ça prend l’autobus ou un taxi. Vingt minutes environ. Mais c’est là que tout se passe : les achats importants et les sorties culturelles. Justement, hier nous sommes allés au restaurant « Le verdoyant » pour manger des brochettes de poisson et de la pizza avant d’aller vois le film « Le président a-t-il le sida? » au Centre Culturel Français. Un film haïtien sur le sida qui manquait peut-être de subtilité et qui était un peu long mais dont le message était bien concret. Nous étions avec Michelle, Nathalie et Titki, un collègue VSO arrivé six mois plus tôt et qui travaille au même endroit que Michelle.
Le boulot maintenant. Déjà lundi, j’étais en poste. Présentée par Daouda, gestionnaire de programme chez VSO, j’ai revu Mme Tiema la présidente d’UFROAT, fait la connaissance de Mme Diarra la vice-présidente qui est basée à Bobo Diolasso et commencé à travailler avec Laetitia, la secrétaire permanente qui est mon homologue. Mon mandat est clair. Je dois aider à l’élaboration du plan stratégique de l’UFROAT qui doit être finalisé pour le 31 mars afin d’être présenté à un organisme de coopération pour fins de subventions. Donc, il n’y a pas de temps à perdre et, toute la semaine, nous avons travaillé fort à établir le plan de travail avec ses échéanciers et commencé la planification d’un atelier de réflexion regroupant tous les organismes membres de l’UFROAT. C’est un plaisir de travailler avec Laetitia. Nous sommes sur la même longueur et elle me fait découvrir plein de détails intéressants sur sa vie et son environnement. Mon horaire de travail est de 9h à 15h. Le midi, nous mangeons soit dans notre petit local avec un plat de riz, de foufou ou de tô que nous partageons, soit au petit resto sénégalais qui confectionne ces plats. Il faut dire qu’avec cette chaleur, je n’ai pas très faim.
Et Pierre, pendant ce temps ? Il a fait fabriquer une patère pour nos vêtements, des tables de chevet, une table pour la cuisine. Il s’est trouvé un vélo et il fait tous les achats avec. En plus de laver les planchers tous les deux jours. Je suis très chanceuse qu’il soit là. Mais, depuis hier, ça ne va pas fort. Un gros rhume le cloue au lit. J’espère y échapper.
Ah oui, j’ai Internet au bureau. Ce qui me permet de prendre mes courriels le matin avant le boulot et de livrer ce message. À bientôt,
Si vous voulez en connaître plus sur notre vie ici, vous pouvez consulter les blogues de quelques collègues VSO que j’ai mis en lien ici.