dimanche 14 mars 2010

Deuxième atelier de réflexion à Ouagadougou

Dimanche, le 14 mars,

Près de deux semaines de silence, deux semaines où notre vie s’est écoulée paisiblement, sans trop de heurts, avec quelques randonnées de vélo en ville et en campagne et surtout beaucoup de travail puisque nous devions préparer notre deuxième atelier sur le même thème que le premier mais pour les régions du Nord, du Centre et de l’Est du pays.

Cette fois-ci, nous avons assuré un suivi plus rigoureux de nos invitations : rappelant pour des confirmations. Résultat concluant : sur 14 invitations d’organisations membres, 13 sont venues. Beau succès. Nous étions donc 16 en tout avec Laetitia, la présidente et moi. Le tout se déroulait à l’Espace Culturel Gambidi, un endroit très agréable avec ses patios extérieurs et sa salle de réunion climatisée. Nous avons divisé les déléguées en deux groupes de travail, Laetitia prenant en charge le premier groupe à l’intérieur et moi le deuxième à l’extérieur.

Mon groupe de travail sous la paillotte:



Plénière :



Rencontre de volontaires

Hier soir, nous sommes sortis au Centre Culturel Français et avons passé une très agréable soirée avec certains de nos collègues dont Tania qui arrivait de Bobo, Nathalie qui a participé à la fête du 8 mars vêtue du pagne traditionnel confectionné pour l’occasion, Léopold que nous n’avions pas vu depuis très longtemps et, évidemment nos collègues du coin, Michelle et Titki. Comme c’était vendredi soir, nous avons eu droit à la prestation musicale du groupe que nous écoutions à travers nos conversations. C’est toujours agréable de se rencontrer et d’échanger sur nos expériences réciproques.

Prise de décision

Cette semaine, la décision a été prise. Pierre a retardé sa date de départ pour revenir en même temps que moi, soit le 10 avril. Cela n’a pas été facile à prendre mais, comme je ne pouvais pas briser mon contrat et comme je ne pouvais envisager l’idée de demeurer seule pendant ces deux semaines supplémentaires, c’est ainsi qu’il a dû sacrifier sa participation à la saison des sucres. Mais comme, de toutes façons, elle est bien entamée, on se demande s’il restera encore de l’eau d’érable dans quelques semaines.

Petit mot de Pierre

Pour ma part, je fais du vélo à tous les jours, départ le matin vers dix heures, la température est fraîche, soit autour de 35º, 36º, 37ºC. Dans l’après-midi, le thermomètre oscille autour de 43ºC, paraît-il que ces anormalement chaud pour un début mars. Avril est le mois le plus torride, dépassant souvent les 40ºC avec des pointes autour de 50ºC. Au début, j’ai éprouvé des problèmes de déshydratation avec gonflement du ventre et diarrhée. J’étanchais ma soif en ingurgitant des litres et des litres d’eau filtrée. Nathalie, pharmacienne volontaire au sein du groupe VSO-CUSO, a suggéré de prendre un à trois litres d’eau en ajoutant un sachet de sel de réhydratation par litre. Recette miracle, maintenant je prend quotidiennement un litre d’eau contenant les sels ainsi que plusieurs litres d’eau filtrée supplémentaires.

J’ai aussi commencé à jouer au tennis, au « American Recreation Center ». Le terrain est entouré d’un mur de 5 mètres de haut, aucun vent pour nous rafraîchir, alors le corps ruisselle abondamment et dès mon premier match, je me suis fait une grosse ampoule à l’index droit. Le surlendemain, j’avais un rendez-vous avec un coopérant italien, installé ici depuis une vingtaine d’année. Pendant que je jouais mon deuxième match, Thérèse se prélassait dans la piscine du A.C.R. et jasait avec la conjointe de mon partenaire. J’ai dû interrompre le match, mon ampoule me faisait trop souffrir. Depuis une semaine bientôt, j’attends patiemment la guérison de l’index.

A part ces activités ludiques, je m’occupe de l’entretien de notre petite villa. Une fine poussière ocre s’infiltre partout dans la maison, cette poussière se dépose sur les vêtements, meubles, lavabos et planchers. C’est donc avec balais et serpillière (moppe africaine) que je combat à tous les jours l’envahisseur. De plus, je fais la lessive avec l’aide de trois chaudières, d’un grand bac rond, d’une planche en bois et d’une brosse. Je vous épargne la technique manuelle de lavage. J’ai très hâte de rentrer au pays.






1 commentaire:

  1. Il ne faut pas confondre les selles, le sel et la selle
    Grosses bises du Frigo corrézien

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